Ces données permettent aux courtiers de mesurer leur force (toujours selon des estimations, leur part de marché aurait doublé en dix ans), sans toutefois froisser leurs partenaires bancaires. Certains établissements de crédit se donnent en effet pour objectif de plafonner la contribution des courtiers entre 25 et 40 % de leur production de crédit selon les cas. Ainsi, même à 29 %, leur part - certes importante à première vue - reste dans les clous.
Autre argument avancé par les courtiers, leur rôle est qualitatif, puisqu'ils orientent vers les banques des clientèles bien identifiées. Selon le sondage, les populations qui passent le plus par un intermédiaire sont les jeunes (40 % des 18-34 ans) et les ménages aux revenus modestes (CSP-). Cette clientèle ne serait pas prioritairement en quête du taux le plus faible. Les courtiers entendent ainsi montrer qu'ils ne sont pas de simples chasseurs de taux, mais aussi des partenaires d'affaires de long terme pour les banques.
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